PWC France: back to business !

Publié le par Maxime Pinot

J'avais à vrai dire un récit de la compétition élite de Séderon à publier. Il est là, sur mon bureau, mais je le garde pour moi. La seule chose qu'il m'importe de retenir, c'est mes sensations en vol, qui n'ont pas bougé d'un pouce depuis Valle de Bravo. Une très bonne nouvelle pour la compétition qui approche: la PWC de Coeur de Savoie. Le reste est accessoire.

Ma vision du monde de la compétition a évolué, grandement, depuis cet hiver. J'ai connu des moments de doutes. Avais-je réellement envie d'y retourner ? Mais on ne se refait pas. L'appel est bien trop fort, et j'aime beaucoup trop ça pour envisager ne serait-ce qu'une pause.

Mais j'y retourne avec bien moins de candeur. Mes idées bisounours ont mis les voiles. J'en suis venu à la conclusion que l'égoïsme est ton plus grand allié. Celui de ton mental. Ne cherche pas le meilleur pour une communauté, cherche le meilleur pour toi. La vision à long terme de l'activité ? Oublie là, tu n'es pas là pour construire l'avenir de ton sport, mais seulement pour servir tes propres intérêts. Les autres s'en chargeront. Les autres d'ailleurs ? Utilise les et fais tout pour qu'ils t'utilisent le moins possible (une voile noire est un bon début). Le partage ? A petite dose. L'esprit Coubertin ? Point trop n'en faut. Juste le fair-play nécessaire.

Ceux qui me connaissent vraiment peuvent être interloqués par ces réflexions. Car elles vont contre ma nature. Et ceci est un chouilla provoquant, à dessein, pour faire comprendre l'idée. Mais c'est les moyens que j'essayerai d'appliquer pour me protéger des éléments collatéraux qui pourraient venir parasiter ma performance. Me sachant poreux à ce genre de choses, je vais cette fois essayer... de m'en foutre royalement ! Si quelque chose devait de nouveau se produire.

L'attitude du bon compétiteur, j'y ai bien pensé pendant l'entraînement physique de ces derniers mois. Range ta sensibilité, ravale tes pensées. Personne ne doit les connaître. Juste laisser filtrer ce qui va à ton avantage. Six ou sept kilos en plus, par exemple, sont un bon début ;)

En conclusion, la compétition en parapente est à aborder comme une compétition dans n'importe quel autre sport. Ce qui, maintenant, m'apparaît de la plus claire des manières.

Je vais donc de ce pas relire ma conclusion sur Valle de Bravo.

Première manche dimanche. Si la météo le veut. Bienvenue en France, loin du soleil sud américain.

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